Qui sommes-nous ?
Une transmission des savoir-faire depuis 1992
Depuis presque 30 ans, notre association « Un Village Un Moulin » , s’emploie au travers d’animations à demeurer l’emblème dynamique du village.
Il s’agit pour nous en priorité de perpétuer et de transmettre autour de cette noble et originale histoire de la meunerie, des valeurs de passion, d’ingéniosité, de partage et de bon sens, et ce sur 3 sujets de société primordiaux :
- nourriture
- environnement
- énergie.
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Le mot du président
« Retraité depuis un an, j’ai effectué toute ma carrière aux établissements Bourré, au service comptabilité. J’ai à mon crédit un long passé associatif et je suis actuellement trésorier du service des soins infirmiers à domicile (SSIAD). Je suis engagé depuis 1996 dans l’association du moulin, dont j’ai été également trésorier.
L’association vient de vivre trois années difficiles, depuis 2018 avec la chute des ailes, le départ de nos 2 salariés et enfin avec la COVID-19. Les bénévoles sont indispensables pour le fonctionnement du moulin, […] et avec la nouvelle équipe renouvelée, nous ne souhaitons pas faire de révolution. Toutefois, nous souhaitons consolider les postes de nos employés et réactiver le projet d’aménagement des extérieurs du moulin avec la création d’un théâtre de verdure, d’un jardin céréalier et sensoriel autour de la thématique du vent, et bien d’autres projets encore ! »
Jean-Yves GUERY
Notre association « Un Village Un Moulin », créée en 1992, est constituée d’une cinquantaine de bénévoles, tous atteints de la moulingite aiguë !
Depuis quelques années, nous employons deux animateurs salariés à temps plein, qui organisent, animent, racontent au quotidien, l’histoire de cette vieille tradition qu’était la meunerie dans le village de la Chapelle Saint Florent.
Cette mission nous est confiée par la commune de Mauges-sur-Loire, qui nous aide très activement, et qui nous soutient en finançant un poste salarié.
Le Moulin accueille tout au long de l’année près de 6 000 visiteurs !
Chacun de nos bénévoles trouve son compte et apporte son petit grain de folie (ou de génie) ! Et bien sûr, ils mettent tous la main à la pâte !
Parmi la cinquantaine de bénévoles, nous avons les membres actifs faisant partie du Bureau (environ 13 personnes) qui se réunissent tous les mois, les membres du Conseil d’Administration (une trentaine de personnes) qui se réunissent tous les trimestres, et enfin il y a l’ensemble des adhérents qui constitue l’Assemblée Générale qui se retrouve une fois dans l’année.
Nous sommes toujours à la recherche de bénévoles, et si vous aussi vous avez un grain… de génie ou de folie à partager avec notre équipe, nous serions ravis de vous accueillir !
Vous souhaitez nous rejoindre ? Alors contactez-nous ou adhérez directement en cliquant sur le lien :https://www.helloasso.com/associations/association-un-village-un-moulin/adhesions/adhesions-2024
« Pourquoi, je me suis inscrit en tant que membre ? Parce que, en tant que correspondant de presse, j'ai appris à connaître l'association, je trouve qu'il y a une bonne équipe, sympa. Cela donne envie de participer a son fonctionnement, selon mes possibilités, et disponibilités. »
René PETIT, correspondant presse pour l’Echo d’Ancenis
Un peu d'histoire
Construit en 1822, le moulin de l’Epinay (de taille beaucoup plus petite qu’aujourd’hui) disposait d’un système de voilure en toile.
Le meunier tel un marin sur son voilier devait à chaque fois qu’il faisait fonctionner son moulin, d’abord déployer les voiles en grimpant sur les ailes ! C’était une tâche nécessitant beaucoup d’efforts, de temps et de prise de risques.
Après la Révolution Française, on dresse le constat d’une mauvaise productivité des moulins français.
Un ancien charron, Monsieur Pierre Théophile BERTON, appelé à travailler sur les moulins, met au point un système d’ailes à portance réglable. Il invente un système de planchettes en pin d’Oregon, orientables depuis l’intérieur du moulin grâce à un système de biellettes.
BERTON dépose un brevet en 1841 et vient s’installer en Anjou en 1852.
Grâce à cette invention, le meunier peut désormais augmenter ou réduire la surface de sa voilure, selon la force du vent, simplement à l’aide de cordes depuis l'intérieur de son moulin !
En 1860, le meunier de l’Epinay voulant améliorer sa capacité de production, suréleva son moulin de deux étages, pour atteindre finalement ses 19 mètre de haut, et fit installer ce système BERTON pour une meilleure prise au vent.
En 1928, le Moulin de l'Epinay s'équipe d'une invention anglaise très rare en France, le "Papillon".
Cette nouveauté permet la mise au vent automatique des ailes, sans l'aide d'ânes, de guivre ou encore de moteur pour faire tourner le toit. Avec son diamètre de 3 mètres et ses 6 pales, cette « petite roue », placée sur le toit permet de faire pivoter celui-ci au gré du vent lorsqu’il change de direction.
Le dernier meunier de l’Épinay, Elie Châtaigner, part en retraite, le moulin cesse son activité.
Il faut savoir, qu'entre 1947 et 1970, le moulin fonctionnait uniquement grâce à son moteur, les ailes n'existaient plus. La production était essentiellement pour les besoins de l'agriculture.
La commune de la Chapelle Saint Florent achète le moulin afin de le restaurer.
L'objectif étant de lui rendre sa splendeur d'antan et de remettre les ailes au vent !
Première tranche des travaux : restauration de la toiture et des ailes, grâce à l'entreprise Croix.
Inauguration du moulin de l'Epinay restauré tel qu’il était au 19ème siècle. C'est le début d'une belle aventure pour l'Association Un Village, un Moulin, qui décide d'ouvrir le moulin à la visite et de produire à nouveau de la farine.
Une autre étape de travaux est lancé, avec l'aménagement de la salle muséographique, de la salle audiovisuelle, de l’espace d’expositions et du restaurant.
Lors de l'été 2018, un drame se produit. Les ailes du Moulin de l'Epinay ont cédées par vieillissement... Heureusement, aucun blessé n'a été déclaré, il y a eu plus de peur que de mal !
En mars 2019, l'entreprise Croix procède au changement de l’arbre de couche et pose les nouvelles ailes.
Une manœuvre impressionnante pour positionner ce colossal tronc de plus de 5m de long et près d'une tonne, sur lequel repose 2 paires d'ailes de plus de 14 m !