Le moulin de l'Epinay
Un peu d'histoire
Abandonné puis remis en fonctionnement par un village et une association d’irréductibles passionnés en 1989, le Moulin de l’Epinay fabrique encore aujourd’hui de la farine de façon traditionnelle.
Construit en 1822, le moulin de l’Epinay (de taille beaucoup plus petite qu’aujourd’hui) disposait d’un système de voilure en toile.
Le meunier tel un marin sur son voilier devait à chaque fois qu’il faisait fonctionner son moulin, d’abord déployer les voiles en grimpant sur les ailes ! C’était une tâche nécessitant beaucoup d’efforts, de temps et de prise de risques.
Après la Révolution Française, on dresse le constat d’une mauvaise productivité des moulins français.
Un ancien charron, Monsieur Pierre Théophile BERTON, appelé à travailler sur les moulins, met au point un système d’ailes à portance réglable. Il invente un système de planchettes en pin d’Oregon, orientables depuis l’intérieur du moulin grâce à un système de biellettes.
BERTON dépose un brevet en 1841 et vient s’installer en Anjou en 1852.
Grâce à cette invention, le meunier peut désormais augmenter ou réduire la surface de sa voilure, selon la force du vent, simplement à l’aide de cordes depuis l'intérieur de son moulin !
En 1860, le meunier de l’Epinay voulant améliorer sa capacité de production, suréleva son moulin de deux étages, pour atteindre finalement ses 19 mètre de haut, et fit installer ce système BERTON pour une meilleure prise au vent.
En 1928, le Moulin de l'Epinay s'équipe d'une invention anglaise très rare en France, le "Papillon".
Cette nouveauté permet la mise au vent automatique des ailes, sans l'aide d'ânes, de guivre ou encore de moteur pour faire tourner le toit. Avec son diamètre de 3 mètres et ses 6 pales, cette « petite roue », placée sur le toit permet de faire pivoter celui-ci au gré du vent lorsqu’il change de direction.
Le dernier meunier de l’Épinay, Elie Châtaigner, part en retraite, le moulin cesse son activité.
Il faut savoir, qu'entre 1947 et 1970, le moulin fonctionnait uniquement grâce à son moteur, les ailes n'existaient plus. La production était essentiellement pour les besoins de l'agriculture.
La commune de la Chapelle Saint Florent achète le moulin afin de le restaurer.
L'objectif étant de lui rendre sa splendeur d'antan et de remettre les ailes au vent !
Première tranche des travaux : restauration de la toiture et des ailes, grâce à l'entreprise Croix.
Inauguration du moulin de l'Epinay restauré tel qu’il était au 19ème siècle. C'est le début d'une belle aventure pour l'Association Un Village, un Moulin, qui décide d'ouvrir le moulin à la visite et de produire à nouveau de la farine.
Une autre étape de travaux est lancé, avec l'aménagement de la salle muséographique, de la salle audiovisuelle, de l’espace d’expositions et du restaurant.
Lors de l'été 2018, un drame se produit. Les ailes du Moulin de l'Epinay ont cédées par vieillissement... Heureusement, aucun blessé n'a été déclaré, il y a eu plus de peur que de mal !
En mars 2019, l'entreprise Croix procède au changement de l’arbre de couche et pose les nouvelles ailes.
Une manœuvre impressionnante pour positionner ce colossal tronc de plus de 5m de long et près d'une tonne, sur lequel repose 2 paires d'ailes de plus de 14 m !
Construit en 1822, le moulin de l’Epinay (de taille beaucoup plus petite qu’aujourd’hui) disposait d’un système de voilure en toile.
Le meunier tel un marin sur son voilier devait à chaque fois qu’il faisait fonctionner son moulin, d’abord déployer les voiles en grimpant sur les ailes ! C’était une tâche nécessitant beaucoup d’efforts, de temps et de prise de risques.
Après la Révolution Française, on dresse le constat d’une mauvaise productivité des moulins français.
Un ancien charron, Monsieur Pierre Théophile BERTON, appelé à travailler sur les moulins, met au point un système d’ailes à portance réglable. Il invente un système de planchettes en pin d’Oregon, orientables depuis l’intérieur du moulin grâce à un système de biellettes.
BERTON dépose un brevet en 1841 et vient s’installer en Anjou en 1852.
Grâce à cette invention, le meunier peut désormais augmenter ou réduire la surface de sa voilure, selon la force du vent, simplement à l’aide de cordes depuis l'intérieur de son moulin !
En 1860, le meunier de l’Epinay voulant améliorer sa capacité de production, suréleva son moulin de deux étages, pour atteindre finalement ses 19 mètre de haut, et fit installer ce système BERTON pour une meilleure prise au vent.
En 1928, le Moulin de l'Epinay s'équipe d'une invention anglaise très rare en France, le "Papillon".
Cette nouveauté permet la mise au vent automatique des ailes, sans l'aide d'ânes, de guivre ou encore de moteur pour faire tourner le toit. Avec son diamètre de 3 mètres et ses 6 pales, cette « petite roue », placée sur le toit permet de faire pivoter celui-ci au gré du vent lorsqu’il change de direction.